

Il existe tellement d’aides pour les personnes âgées et/ou dépendantes qu’on peut s’y perdre… Notre guide pour vous permettre de vous y repérer plus vite, savoir quels dispositifs vous concernent, et comment entamer vos démarches
Dans les premiers temps d’une vie d’aidant, le nombre de choses auxquelles il faut penser (et qu’il s’agit de régler) peut se révéler un peu vertigineux. Et la recherche d’aides, en particulier, est très chronophage.
La première question à se poser, c’est donc : “quelle est ma priorité ?” Dans quel domaine une aide vous sera la plus utile pour améliorer les conditions de vie de la personne que vous accompagnez :
Ce premier “tri” vous permettra d’orienter plus efficacement vos démarches, en commençant par le plus urgent.
Ainsi fonctionnent les aides en France : pour y avoir droit, il existe un (grand) nombre de conditions et de critères. Mieux vaut les connaître avant de remplir votre demande…
Dans notre guide des aides, nous les détaillons précisément, dispositif par dispositif. Néanmoins, on peut déjà vous aider à dresser la liste des principaux renseignements qu’il va falloir recueillir auprès de votre proche.
Selon que vous accompagnez un proche âgé ou que vous soyez responsable d’un enfant nécessitant un soutien particulier, l’âge est l’un des premiers critères pour savoir s’il pourra (ou pas) bénéficier de l’aide souhaité.
Pour les personnes âgées, les principaux caps qui déclenchent l’octroi d’une aide sont établis à 55, 60, 65 et 75 ans. Avec certaines exceptions s’il y a inaptitude au travail, et parfois un “tamis” plus fin sur certaines aides comme l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Un enfant, à partir de 16 ou 20 ans selon les cas, peut se retrouver exclu de certains dispositifs.
Entre une personne presque totalement empêchée de réaliser des actes de la vie quotidienne, et une autre qui n’éprouve que des difficultés légères ou temporaires, les aides ne sont pas les mêmes. Logique…
Concrètement, il s’agit pour vous de déterminer le degré d’autonomie de votre proche :
En fonction des cas (et des degrés de difficultés rencontrés), les aides ne seront soit pas les mêmes, soit pas du même montant.
Bon à savoir
Pour vous aider, Malakoff Humanis vous propose un simulateur pour calculer le degré d'autonomie de votre proche.
Évaluer le GIR
Toutes les aides ne sont pas forcément liées aux revenus de votre proche (ou aux vôtres). La Prestation de Compensation du Handicap (PCH), par exemple, est due quelles que soient vos ressources.
Mais la plupart sont soit conçues pour être versées seulement aux personnes disposant de faibles revenus, ou être limitées dans leur montant selon vos capacités financières. Avant de faire une demande, il faut donc faire le point :
Une aide = un organisme ? Quand même pas tout à fait… Mais il y a tout de même une bonne dizaine d’interlocuteurs de référence impliqués dans l’examen des demandes d’aides. Trouver à qui s’adresser constitue donc un défi en soi…
En premier lieu, sachez que certains organismes fonctionnent un peu comme des “points d’information”, et sauront vous aiguiller :
Selon le statut de la personne aidée, et la caisse de retraite dont elle dépend, c’est à ces organismes qu’il faut vous adresser :
Il existe plusieurs types d’aide au logement, avec des conditions d’accès selon les revenus, le lieu de résidence… C’est la Caf qui vous aidera à déterminer si votre proche peut en bénéficier (et quelle aide demander).