

Des difficultés à concilier travail et aide à un proche en situation de handicap ? Besoin de souffler ? Grâce au nouveau dispositif légal du “droit au répit”, des congés adaptés à votre situation vous permettent de dégager du temps. Et de recharger vos batteries !
Le rôle de proche aidant est un “travail” à temps complet, qui demande de l’énergie et de la disponibilité. Le besoin de mettre son activité professionnelle entre parenthèses pour s’occuper d'une personne handicapée… ou tout simplement pour se requinquer se fait donc régulièrement sentir.
Bonne nouvelle : votre statut d’aidant vous donne droit à des congés spéciaux.
Vous pouvez obtenir auprès de votre employeur un congé de proche aidant pour mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.
Vous êtes une salarié(e) qui apporte une aide « régulière et fréquente » à une personne handicapée, à titre non professionnel, pour « accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne » ? Ce congé s’adresse à vous !
La personne aidée peut être votre conjoint, un parent, un enfant, un autre membre de votre famille ou belle-famille, un voisin, un proche… Vous devez résider en France de façon stable et régulière.
La durée du congé de proche aidant est fixée par défaut à 3 mois, mais il peut être prolongé. Pour autant, la durée totale ne peut pas excéder 1 an sur l’ensemble de votre carrière professionnelle.
En tant que salarié(e), vous percevrez une allocation journalière du proche aidant (AJPA). Elle est versée par les caisses d'allocations familiales CAF ou de la Mutualité sociale agricole (MSA) selon le régime dont vous relevez.
Cette allocation vise à compenser une partie de la perte du salaire mensuel causée par le congé, avec un maximum de 22 jours d’AJPA par mois. Elle est versée dans la limite de 66 jours. Son montant journalier est de :
Bon à savoir
À la fin du congé de proche aidant, vous retrouvez votre emploi ou un emploi similaire, assorti d'une rémunération au moins équivalente. Vous avez droit à un entretien professionnel avec votre employeur (avant, ou après ce congé).
Les vacances en famille, un rêve ? Mais en compagnie d’un proche handicapé, leur organisation est forcément plus complexe… Voici comment organiser cette escapade familiale en toute sérénité.
Première option : “Vacances Répit Famille” organise votre séjour sans séparation d’avec votre proche aidé. Vous séjournez alors dans un village vacances disposant d’un environnement et d’un accompagnement adapté et prenant en compte les envies de chacun.
Vous préférez organiser vos vacances en toute autonomie ? Les établissements labellisés “Tourisme & Handicap” sont accessibles partout en France pour accueillir les familles de handicap auditif, mental, moteur et visuel.
Bon à savoir
Au 31 mai 2020, 2 151 sites touristiques ont reçu la marque “Tourisme & Handicap” pour les 4 familles de handicap, soit 52% des sites détenteurs de la marque.
Répartition des sites par type de déficience :
Trouver un site “Tourisme & Handicap”
Accompagner un proche en fin de vie est une épreuve difficile physiquement et psychologiquement. Pour vous soulager, vous pouvez demander à votre employeur un congé de solidarité familiale.
Si vous êtes :
Alors vous pouvez demander à bénéficier d’un congé de solidarité familiale.
Il faut en faire la demander auprès de l’employeur ou de Pôle Emploi, au moins 15 jours avant la date de début souhaitée. Ce congé peut être pris en continu, de manière fractionnée ou transformé en période d’activité à temps partiel.
Elle est de 6 mois maximum (3 mois, renouvelable une fois).
L’allocation est versée de manière journalière et son montant est de :
Bon à savoir
Prendre un congé est une solution pour souffler, mais il existe d’autres solutions de répit, notamment des systèmes d’hébergements temporaires pour votre proche.
Aidants : les autres solutions pour souffler