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Comment choisir l’hôpital, l’établissement spécialisé dans les maladies cardio-vasculaires ?

Comment choisir l’hôpital, l’établissement spécialisé dans les maladies cardio-vasculaires ?
Crée le : · Mis à jour le : 05/03/2024 17:10:16 · Temps de lecture :
4 minutes

Les maladies cardio-vasculaires touchent fortement les personnes âgées et nécessitent des soins particuliers. C’est le cas d’un de vos proches ? Essentiel Autonomie vous conseille sur le choix de l’établissement ou de l’hôpital le mieux adapté pour l’accueillir.

Maladies cardio-vasculaires : des seniors plus exposés

S’il y a bien un risque de santé auquel les personnes âgées sont plus exposées, ce sont les maladies cardio-vasculaires : athérosclérose, hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral (AVC), infarctus du myocarde et artérite des membres inférieurs touchent plus fréquemment nos aînés. Trois quarts des décès qui y sont liés touchent les 75 ans et plus.

Heureusement, les Français sont de mieux en mieux soignés et prévenus contre ces maux. On peut donc (bien) vivre en étant « cardiaque », surtout si l’on prend soin de son cœur et que l’on vit dans un environnement médical sûr. Un proche souffre d’une de ces maladies cardio-vasculaires, et vous souhaitez vous assurer qu’il sera bien suivi, soigné, rééduqué le cas échéant  ? Pour faire votre choix d’un établissement, pendant et après l’hospitalisation, divers critères rentrent en ligne de compte : la proximité, la spécialisation, l’équipe soignante, etc.   


Télécharger le guide - Choisir l’hébergement le mieux adapté à la perte d’autonomie

Après un accident cardiaque : où faire une réadaptation ?

Ce n’est pas systématique, mais il arrive parfois qu’après une hospitalisation, l’équipe médicale recommande de passer par une phase de rééducation ou réadaptation cardiovasculaire. L’objectif ? Permettre au malade de surmonter les suites de l’accident, de retrouver ses capacités physiques, un bon moral et du lien social.

SSR : des unités conçues pour la rééducation cardio-vasculaire

Avec des exercices physiques adaptés et des mesures à long terme, la réadaptation à l’effort permet au patient de regagner en autonomie. Et donc de poursuivre sa vie, à domicile ou en établissement, dans de bien meilleures conditions.

Cette réadaptation se déroule dans un service de Soins Médicaux et de Réadaptation (SMR), ex SSR, spécialisé dans les maladies cardio-vasculaires. Il en existe 1700 en France et sont conçus pour des séjours d’assez courte durée : on y séjourne en moyenne 35,6 jours. Si votre proche effectue un passage par l’un de ces services, vous allez donc devoir vous poser la question de son prochain lieu d’hébergement.

EHPAD pour un malade cardio-vasculaire : quelles questions poser ?

L’équipe soignante : comment est-elle organisée ?

Trois choses cruciales à vérifier pour vous assurer que votre proche recevra les meilleurs soins :

  • les qualifications de l’équipe soignante. Prenez conseil auprès de votre médecin traitant qui connaît les établissements et leurs réputations et qui saura vous diriger vers un établissement de qualité.
  • la composition de cette équipe. Combien d’infirmières, d’aide-soignants, mais aussi de kinésithérapeutes sont présents dans cet EHPAD ? Quantité ne rime pas forcément avec qualité, mais un sous-effectif est rarement très bon signe : moins de personnel, ce sont des soins plus rapides, et donc moins… soignés.
  • sa disponibilité : équipe de nuit, de week-end, présence permanente durant l’été… Avec un proche atteint d’une maladie cardio-vasculaire, on ne peut pas transiger sur la continuité des soins. De même, la présence régulière et fréquente du médecin coordinateur est un bon signe de l’importance accordée par l’EHPAD aux questions médicales.

Les autres acteurs de santé : comment l’établissement collabore-t-il avec eux ?

Pour un résident atteint d’une maladie cardio-vasculaire, l’accès à une gamme complète de soins est bien sûr crucial. Il peut notamment s’agir :

  • de pouvoir effectuer facilement des consultations à l’unité de cardiologie la plus proche,
  • d’être assuré de pouvoir être rapidement hospitalisé (ou hébergé en USLD) en cas de besoin,
  • et tout simplement d’avoir accès à des soins paramédicaux de qualité (kinésithérapeute, ergothérapeute…).

L’établissement dans lequel votre proche est hébergé doit donc fonctionner en réseau avec les acteurs de santé proches. Pensez par exemple à demander au cardiologue de votre proche, aux équipes qui l’ont suivi à l’hôpital leur opinion sur les Ehpad environnants.

Le « hors médical » : qu’est-il prévu pour les résidents ?

Une maladie cardio-vasculaire, c’est une question médicale… mais pas uniquement. L’hygiène de vie joue aussi un grand rôle et sur ce point aussi, l’établissement de votre proche a un (grand) rôle à jouer.

Deux aspects notamment sont à prendre en compte :

  • La nutrition. Une alimentation saine et équilibrée n’est pas seulement importante pour les personnes « cardiaques », mais elle l’est encore plus que pour les autres résidents. Prenez donc le temps de regarder les menus, d’évaluer le choix (notamment en matière de fruits et légumes) ;
  • L’exercice. Y a-t-il des activités sportives « douces » organisées régulièrement ? Votre proche a-t-il le choix entre plusieurs pratiques sportives différentes ? L’EHPAD est-il, tout simplement, situé dans un environnement propice à la marche à pied (centre-ville proche pour faire ses courses, parcs et jardins…) ?

N’hésitez d’ailleurs pas à vous renseigner et à jeter un œil plus globalement à l’ensemble des loisirs proposés par l’établissement (jeux, visites, activités créatives). Prendre soin de son cœur, c’est bien. Prendre soin de son moral, c’est important aussi !


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