Bon à savoir :
Un lit médicalisé peut être pris en charge par la Sécurité sociale, sur présentation d’une ordonnance.
Comment anticiper la perte d’autonomie tout en restant chez soi ? La solution : adapter son habitat. La chambre est l’une des premières pièces à sécuriser pour dormir et se lever confortablement et en sécurité. Retrouvez nos conseils.
La chambre à coucher est une pièce importante et le sommeil doit pouvoir s’effectuer dans les meilleures conditions.
Le lit doit être à bonne hauteur, autour de 45 cm, pour faciliter le coucher et le lever.
Pour surélever le lit, plusieurs solutions existent : pieds rehausseurs de lit, cubes rehausseurs, cônes élévateurs que l’on fixe sur les pieds du lit…
Vous pouvez aussi décider de changer de literie et opter pour un lit électrique. Avec un sommier électrique, vous gagnez en confort, en détente et en mobilité pour entrer et sortir du lit plus rapidement et sans aide extérieure.
Enfin, si l’état de santé le nécessite, un lit médicalisé peut être envisagé. Un lit médicalisé a pour objectif de répondre aux besoins des patients dont l'état de santé nécessite le recours à un couchage adapté. Il permet un lever et un coucher plus faciles des personnes, tout en évitant les mauvaises manipulations et les chutes.
Bon à savoir :
Un lit médicalisé peut être pris en charge par la Sécurité sociale, sur présentation d’une ordonnance.
Attention :
Pour pouvoir faciliter la circulation autour du lit des personnes intervenant au domicile (aidants, aides à domiciles, infirmières, kiné….), il faut éviter de placer le lit contre un mur. Un lit suffisamment haut et autour duquel les aides à domicile peuvent circuler facilement leur facilite la réalisation des soins.
L’éclairage de la chambre et lui aussi très important pour pouvoir se déplacer en toute sécurité, notamment la nuit pour aller aux toilettes.
Il est recommandé d’installer un va et vient près de la porte et du lit pour éviter d’avoir à se relever pour éteindre la lumière. De même, on préféra une applique murale à une table de chevet, qui peut basculer. Vous pouvez aussi installez des interrupteurs phosphorescents, plus faciles à repérer la nuit.
Vous pouvez aussi penser à installer des volets électriques avec télécommande à distance et à vous équiper d’une téléassistance via des capteurs de mouvement. En cas de chutes, une alerte sera déclenchée.
Téléphone, télécommandes, lunettes, médicaments, verre d’eau … tout doit être à portée de main pour limiter les déplacements et donc les chutes.
Pour diminuer le risque de chutes, 1ère cause d’accidents domestiques chez les plus de 65 ans, il faut éviter les sols glissants (parquet ciré, lino…). Si vous devez choisir un nouveau revêtement, préférez donc la moquette, qui présente de moindres risques et qui, en cas de chute, amortit le choc. Toutefois, si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas changer de revêtements, il est possible de recouvrir ceux-ci à l’aide de tapis munis d’antidérapants. Si vous avez des tapis, il faut les fixer au sol pour éviter de se prendre les pieds dedans.
L’encadrement de la porte doit être suffisamment grand (80 cm en général), tous les meubles inutiles doivent être enlevés pour faciliter la circulation, si par exemple vous êtes amené à vous déplacer avec une canne ou un déambulateur.
Si vous habitez une maison et si votre chambre est au 1er étage, pensez à aménager une chambre au rez-de-chaussée. Avec l’avancée en âge la montée des escaliers peut devenir de plus en plus difficile.
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