LE SAVIEZ-VOUS ?
L’âge moyen du diagnostic est de 58 ans. La maladie de Parkinson ne réduit pas l’espérance de vie.
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative chronique qui affecte principalement le contrôle des mouvements et peut accélérer la perte d'autonomie. Symptômes de la maladie de parkinson et prise en charge : 6 clés pour mieux comprendre la maladie.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative découverte en 1817, qui entraine la destruction de certains neurones : les neurones qui fabriquent et libèrent la substance noire du cerveau, et qui sont impliqués dans la régulation des mouvements corporels, notamment automatiques.
La maladie évolue lentement et silencieusement : elle se développe entre 5 à 10 ans avant l'apparition des premiers symptômes. L'origine de cette maladie n’est pas précisément connue. Certaines prédispositions génétiques et facteurs environnementaux interviendraient dans la survenue de la maladie de Parkinson.
En France, la maladie de Parkinson touche plus de 200 000 personnes, avec près de 25 000 nouveaux cas diagnostiqués par an. Au total, 1 % de la population âgée de plus de 65 ans est concernée, avec un pic autour de 70 ans*.
LE SAVIEZ-VOUS ?
L’âge moyen du diagnostic est de 58 ans. La maladie de Parkinson ne réduit pas l’espérance de vie.
La maladie de Parkinson se reconnaît principalement aux troubles moteurs qu’elle entraîne. Ils doivent servir de signaux d’alerte pour les personnes âgées, leurs proches et médecins.
Le premier critère pour poser le diagnostic est la présence de deux au moins des trois symptômes majeurs de la maladie : La lenteur dans les mouvements, la rigidité et le tremblement au repos. On parle de manifestations asymétriques lorsque les symptômes sont d’un seul côté du corps.
La maladie de Parkinson entraîne une perte d’autonomie de plus en plus marquée pour la personne qui en souffre. Sachez Évaluer la perte d’autonomie à l'aide la grille AGGIR.
D’autres difficultés peuvent s'installer avec l'évolution de la maladie de Parkinson :
La quantité et l'intensité de ces symptômes diffèrent selon les personnes et fluctuent d'un jour à l'autre. Certains patients ne présentent, par exemple, jamais de tremblements. En revanche, ce qui est commun à tous les malades, c’est que la maladie de Parkinson ne détériore pas, ou très rarement, les fonctions intellectuelles.
Même si le diagnostif de la maladie de Parkinson n'est pas posé, votre proche peut présenter des symptômes dits parkinsoniens entraînant des troubles du mouvement.
Si votre proche présente plusieurs de ces symptômes associés à la maladie de Parkinson, vous devez consultez un médecin pour qu’il procède à un diagnostic. Le médecin cherchera également à exclure d’autres causes pouvant entraîner des signes similaires aux symptômes de la maladie de Parkinson. Il vous orientera éventuellement vers un neurologue, qui adaptera ensuite la prise en charge et pourra répondre à vos questions.
Le diagnostic de la maladie de Parkinson repose sur l’observation des symptômes et sur un examen neurologique effectué par un médecin neurologue (imagerie cérébrale de type scanner, IRM). Un bilan initial est ensuite réalisé afin d’évaluer le stade de la maladie et son impact (familial, social, psychique, etc.).
La prise en charge individualisée d’un patient atteint de la maladie de Parkinson s’appuie sur :
- Les traitements médicamenteux : Ces traitements visent principalement à pallier le déficit en dopamine. Ils ne permettent pas de guérir ou de ralentir l’évolution de la maladie, mais diminuent ses effets. Les traitements ont entre autres, un effet sur les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson ainsi que les douleurs qu'elle peut générer.
- Le traitement chirurgical : la stimulation cérébrale profonde (SCP) aussi appelée neurostimulation, est pratiquée sur 5 à 10 % des malades de Parkinson. Cette forme de traitement, lourde pour le malade, est réservée à des cas difficiles à traiter. La décision résulte de différents critères comme l’âge et l’état de santé de la personne. L’opération consiste à implanter symétriquement deux petites électrodes dans une structure cérébrale très précise (zone subthalamique) de chaque côté du cerveau.
- La rééducation physique et orthophonique : La rééducation est un complément essentiel du traitement de la maladie de Parkinson. Ces traitements permettent d’améliorer la qualité de vie des malades sans toutefois arrêter l’évolution de la maladie. L’amélioration des symptômes moteurs se fait par la kinésithérapie et l’amélioration des troubles de la parole et de déglutition par l’orthophonie. Découvrez la Brochure Orthophonie France Parkinson.
*Maladie de Parkinson – Inserm 2015
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