Bon à savoir : Ecoute et soutien
"Avec nos proches" est une association composée d’anciens aidants. Ces bénévoles répondent au téléphone aux aidants en difficulté ou en recherche de conseils et de partage d’expérience. Découvrir ce service
Aider un proche dépendant, même de bon coeur, peut se révéler usant. Prendre un congé, héberger ponctuellement son proche, s’offrir un soutien psychologique… Nos 5 idées pour vous permettre de souffler
Droit au répit : ces trois petits mots qui n’ont l’air de rien. Mais depuis qu’ils figurent dans la Loi d’adaptation de la société au vieillissement (LASV), ils changent radicalement la donne pour les quelques 8,3 millions de “proches aidants” en France.
Proche aidant, c’est le terme officiel pour désigner ceux qui aident au quotidien des proches, âgés, malades ou encore dépendants. Ce peut être :
C’est votre cas ? La LASV, en prenant en compte le fait que le vieillissement et la dépendance allaient constituer (et constituaient déjà) un enjeu de société fondamental, vous a donc donné un statut légal : celui de proche aidant. Et des droits, dont le droit au répit.
Car accompagner un proche dépendant a un coût financier, mais aussi mental et physique : on peut se retrouver débordé par l’ampleur de la tâche, négliger sa famille et ses amis, voire sa vie professionnelle… Et s’épuiser à la longue.
Les aidants de bénéficiaires de l’APA peuvent bénéficier de ces solutions >
Les solutions offertes par le droit au répit ? Bénéficier d’un congé, pouvoir opter pour des solutions d’hébergement ponctuel pour votre proche, profiter d’un soutien psychologique… L’une d’entre elles vous permettra de prendre du champ, et un peu de recul. Pour votre plus grand bien -et celui de la personne que vous aidez.
Proche aidant, ce n’est pas un métier ? Mais c’est souvent une préoccupation à plein temps… et explique qu’un aidant a besoin de vacances.
Bonne nouvelle : il y a droit, grâce à trois formes de congés : le congé de proche aidant, le congé de solidarité familiale, et les vacances répit.
Concilier vie professionnelle et “carrière d’aidant” est l’une des principales difficultés pour qui s’engage auprès d’un proche dépendant. La plupart des aidants encore actifs constatent qu’ils ont du mal à mener les deux de front, et ont donc besoin de plage de repos.
C’est à cela précisément que sert le congé de proche aidant (autrefois appelé congé de soutien familial). Offert aux salariés de plus de 2 ans d’ancienneté dans leur entreprise, il permet :
Ce congé, qui ne peut pas être refusé si la demande est faite dans les règles, était non rémunéré mais une des mesures du gouvernement en faveur des aidants prévoit qu'il soit indemnisé pour les salariés, les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les chômeurs indemnisés, dès octobre 2020, à hauteur de 43€ par jour si vous vivez en couple ou 52€ par jour si vous vivez seul. Si votre proche bénéficie de l’APA ou de la PCH, il peut également vous employer durant cette période.
Le congé de proche aidant s’applique dans le cas où votre proche est en situation de perte d’autonomie (c’est-à-dire si son GIR est évalué à 1, 2 ou 3). Le congé de solidarité familiale est là pour faire face aux cas plus graves :
Dans ces cas, l’aidant peut bénéficier d’un congé de 6 mois maximum (3 mois, renouvelable une fois), et qui peut être pris à temps plein ou à temps partiel. La Sécurité Sociale peut alors verser à l’aidant une allocation journalière pour compenser la perte de revenu.
Pas le cœur de partir en solo, mais besoin de vous évader du train-train quotidien ? Les centres de vacances "Vivre le Répit en Famille" sont la solution idéale pour passer du temps en famille, dans un lieu adapté à votre proche en perte d'autonomie, et propice au répit.
Être en mesure de confier son proche à des personnes ou une structure compétents, afin de dégager du temps pour soi : c’est l’un des principaux ingrédients du droit au répit. Du plus épisodique au plus long, les formules sont suffisamment variées pour qu’un aidant trouve la solution qui lui offrira le loisir de souffler.
Quelques heures par-ci, par-là, ou une solution de “garde” régulière : en fonction de votre situation et de l’état de dépendance de votre proche, il existe beaucoup d’options qui vont vous offrir la possibilité de prendre un peu de temps…pour vous. Les voici dans les grandes lignes.
L’hébergement |
Où ? |
Quand et combien de temps ? |
Pour quelle situation |
Au domicile de l’aidé |
Quelques heures ou quelques jours |
Pour être remplacé épisodiquement par un professionnel, sans avoir à sortir son proche de son environnement familier |
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Dans un local dédié |
Généralement 1 à 2 demi-journées par semaine |
Pour les malades d’Alzheimer et affections apparentées. La structure n’est pas médicalisée, mais animée par des bénévoles formés |
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Dans un Ehpad ou un établissement rattaché |
À la journée ou demi-journée, une ou plusieurs fois par semaine |
S’il est impossible de jongler entre toutes vos responsabilités, et que votre proche nécessite une surveillance |
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Dans un Ehpad ou un établissement rattaché |
Les nuits de semaines ou de week-end |
Pour les aidants qui ne peuvent pas ou plus garder un oeil sur leur proche en soirée |
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Chez des particuliers agréés et formés (3 personnes accueillies maximum) |
Quasi toutes les configurations (quotidien ou espacé, temps partiel ou complet) |
Si vous avez besoin de la flexibilité qu’offre cette formule, et cherchez une alternative à un Ehpad |
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Dans un Ehpad ou une Résidence Autonomie |
De quelques semaines à trois mois |
Après un hospitalisation, au cours de travaux travaux d’adaptation du logement, en préparation à l’entrée en maison de retraite. Ou si vous prenez des congés prolongés |
Plus d’informations : tout savoir sur ces hébergements ponctuels
La charge ressentie lorsqu’on accompagne une personne dépendante n’est pas uniquement une question d’argent ou de manque de temps. C’est aussi un poids psychologique, dont on ne peut pas forcément se décharger sur son cercle familial ou amical.
Du Café des Aidants (1h30, entrée libre sans inscription) au recours à une “vraie” thérapie par un professionnel, les solutions qui relèvent du soutien psychologiques ont fleuri ces dernières années.
Certaines sont dispensées par des associations (comme France Alzheimer pour les personnes concernées par cette maladie), d’autres via les EHPAD ou les Clic. Là encore, les formules sont suffisamment souples et variées pour que chacun puisse y trouver son compte.
Besoin d'en parler ?
Découvrez notre article "Proche aidant : en parler et trouver du soutien"
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